Rôleplay et personnages

Pour ceux qui aiment écrire (et qui ont le temps, ce qui n'est pas mon cas en ce moment), je suggère d'ajouter a la description de votre personnage sur ce forum (pour les gens qui l'ont fait, ça devrait être obligatoire, et mis dans le réglement lol) un récit retraçant son histoire (avant wow).

Sinon, pour ne pas parasiter la page des persos avec des infos inutiles, ou peut faire ça ici... Ca serait sympa et ça motiverai certains pour VENIR sur ce forum...

Je commence dès que j'ai du temps libre... promis

Bon, ben voila, j'ai commencé. En attendant, je met ça ici, sachatt que cela sera peut être déplacé ailleurs.

HISTOIRE DE SALINA
(première partie)

Salina naquit il y a bien longtemps, a vrai dire un peu plus de 10 000 de vos années, bien que le temps ait quelque peu changé depuis cette époque si reculée qu’il n’en reste dans les mémoires qu’un souvenir diaphane, excepté chez ceux qui ont eu la chance- ou peut-être la terrible infortune- d’y avoir vécu ; au cœur d’une forêt aujourd’hui disparue, mais dont les frondaisons s’étendaient d’Orneval à ce que l’on appelle aujourd’hui Elwynn.
Alors qu’elle était encore enfant – si tenté est que l’on peut appeler enfance la période, longue comme plusieurs vies d’homme, durant laquelle les elfes ne possèdent pas encore leur forme adulte ni la pleine jouissance des talents qui les caractérisent- Salina, qui ne portait pas encore ce nom a l’époque, mais dont le véritable nom a disparu a jamais dans les méandres implacables du temps et de l’oubli auxquels, en fin de compte, nul n’échappe, montra très tôt des dons pour le maniement des forces naturelles, fondement de ce que l’on nomme les arts druidiques. A l’âge ou une être douée de conscience n’est plus tout à fait une enfant, mais pas encore une femme, elle fut acceptée, comme de rares autres élus du même âge, auprès du grand et puissant demi-dieu Cénarius, qui entreprit de la former à la maîtrise de l’art délicat des druides. C’est auprès de ce maître au savoir infini, a la sagesse indicible et aux pouvoirs incroyables qu’elle fit pour la première fois la rencontre des plus anciens élèves de celui-ci, les célèbres frères Stormrage, Furion et Illidan, ainsi que de la grande prêtresse de la douce déesse Elune ; la superbe et fière Tyrande Whisperwind. Si Salina fut d’emblée éblouie par la beauté de Tyrande, et la sage bonté de Furion, ce fut le beau, le grand, le puissant Illidan qui lui fit le plus d’impression. Tyrande lui semblait aussi inaccessible que sa déesse, tandis que Furion, semblable en bien des points à Cénarius, devint comme un autre professeur, respecté et adoré, mais pas réellement aimé. Avec Illidan, en revanche… On le disait proche de la reine Ashara et de ses biens nés ; il semblait même être un des tout puissants manipulateurs des arcanes, et un guerrier tout puissant, pourtant, il ne perdait jamais une occasion de discuter et de plaisanter avec les jeunes disciples de Cénarius, dont Salina faisait partie. C’est ainsi que naquit, dans le cœur de la jeune druidesse, un amour tout aussi unilatéral et sans espoir qu’absolu, de ces amours premiers, purs autant que vains, qui surgissent parfois dans le tendre cœur des adolescentes. Mais jamais Illidan ne lui jeta ne serais-ce qu’un regard de ceux que l’on lance a une jeune fille pour qui on éprouve plus qu’un simple intérêt ; non, Illidan n’avait d’yeux que pour Tyrande, elle-même amoureuse et aimée du frère d’Illidan, Furion. Et plus Illidan se sentait seul et rejeté, plus Salina l’aimait, en empathie avec la solitude et la souffrance de ce dernier, caressant l’espoir secret qu’Illidan, un jour, l’aimerait. Et au fil des saisons qui parcouraient la terre, cet amour platonique se renforçait.
Puis la guerre éclata. Ashara et ses biens nés, trompés par les promesse du titan noir, Sargéras –que son nom soit maudit et qu’il souffre un millier de fois les souffrances qu’il a et continue d’infliger au monde- et leur soif de magie, avaient invoqué a travers le puis solaire, source des pouvoirs immortels du peuple de Salina, des vagues de démons assoiffés de sang, les envoyés de la Légion Ardente, qui réduisaient petit à petit le monde en cendre, sous le regard indifférent de la reine. Furion, Tyrande, Cénarius et les élèves de celui-ci, accompagnés d’un Illidan déchiré entre sa loyauté et sa soif de magie, entre sa jalousie et son amour, portèrent la guerre contre la légion ardente et leurs propres frères les biens nés. Et, pour la première fois, alors que les vents de la guerre soufflaient en tempête, le sang des elfes coulait ; et, pour la première fois, Salina pleurait.
La bataille fut terrible. Les frères frappaient les frères, les fils les pères, les amis s’entredéchiraient… bien des familles furent brisées, bien des destins détruits, bien des couples annihilés en ce funeste et terrible jour. Et Salina, jeune fille perdue dans la terrible bataille qui la dépassait, pleurait. Elle vit mourir toute sa famille, ses amis d’enfance, et aussi des gens inconnus, dont elle n’aurait plus jamais l’occasion de faire la connaissance, sauf une fois, en la dernière heure, de l’autre coté du fin rideau de rêve qui sépare les morts de la réalité. Elle était là lorsque le seigneur dragon de la terre, devenu fou de douleur, prit le nom d’Ailedemort et se retourna contre le siens. Elle était là lorsque Cénarius, Furion, Tyrande, et un Illidan de plus en plus désemparé détruisirent le puis solaire, sellant la défaite de Sargéras mais se privant tu même coup de leurs pouvoirs, et tuant la reine trompée. Elle était l alors que la terre se déchira en deux, que l’océan remplaça les forêts et qu’un maelström infranchissable naissait sur les ruines englouties du puit solaire. Et Salina souffrait… Et Salina pleurait.

(deuxième partie)

La guerre était finie ; mais le mal était fait. Les dragons, gardiens du monde, pansaient tant bien que mal leurs blessures, à l’exception de la plus douloureuse, incurable : celle causée par la trahison du plus puissants des leurs. Le monde était dévasté, les forêts consumées, la douce insouciance des premiers temps du monde disparue à jamais. Au plus profond d’Orneval, près d’un grand if, Salina a creusé, des jours et des jours, les tombes de ses amis, de ses frères, mais aussi de ceux qu’elle avait du tuer. La paume de ses mains était restée collée sur le manche de sa pelle tant elle avait creusé. Un dernier regard, une dernière complainte, puis elle s’en est allée. L’emprunte de sa main ensanglantée a un temps marquée le tronc de l’arbre, puis elle aussi s’en est allée, chassée par la pluie, l’oubli, et la paix retrouvée.
En Orneval, la nature, aidée par les efforts communs de Cenarius, Furion et Tyrande, renaissait. Les elfes, dispersés par le chaos sans précédent qui s’était abattu sur leur monde natal, parvinrent peu à peu à se regrouper. Parmi les convois d’égarés, se trouvait Illidan. Nul ne savait ce qu’il était advenu de lui lors de l’explosion du puit. Et dans le cœur de Salina, L’angoisse se mêlait à la tristesse. Et, alors que le monde, petit à petit, guérissait, Salina, seule le soir, adossée a un marronnier, pleurait. Puis, un beau jour, Illidan reparu, en compagnie de bien nés retrouvés. Salina le vit, et lui adressa le premier sourire qui ait pu trouver la force de passer le seuil de ses lèvres depuis le jour tragique ou la guerre avait débutée. Mais Illidan, sous son apparence toujours aussi charmante et insouciante, cachait un lourd secret. Il était rongé par la soif de magie, il s’en voulait d’avoir fermé a jamais la seule source à laquelle il aurait pu s’abreuver. Il portait sur ses mains le sang des frères qui avaient partagé sa soif, de ceux qui auraient pu le comprendre. Et un autre frère, son propre frère, avait conquis le cœur de la seule personne qui, croyait-il, aurait pu apaiser son âme tourmentée. Aussi ne vit-il pas le timide sourire d’une adolescente peut-être aussi blessée que lui. Et aux tréfonds de son être, un plan désespéré, né au moment même où il allait détruire le puit, continuait de croître. Un plan si noir qu’il n’osait encore le mettre en application. Mais il savait que, tôt ou tard, il ne saurait, la soif devenue intolérable, résister à cette noire pulsion. Et, non loin de là, une jeune elfe, dont l’enfance s’était enfuie a jamais dans un torrent de sang, de cendres et de larmes, et a laquelle seul l’amour donnait la force de continuer, su que quelque chose se tramait. Par empathie, elle pressentit, sans encore en avoir conscience, qu’une trahison se préparait. Alors, au coin de son œil, naquit une petite larme, une seule, incarnant à elle seule toutes ses peines et tous ses espoirs enterrés là bas, au fin fond d’Orneval, sous un if. La petite larme ruissela le long de sa joue, et glissa jusqu'à se percher à la commissure de ses lèvres, puis s’est évaporée. Et le vent du soir a emporté d’une brise légère le poids de tout un passé joyeux anéanti à jamais.
Illidan a tenté de résister aussi longtemps qu’il le put. Mais la soif était trop dure, l’envie trop oppressante. Alors, il a commis l’irréparable. De son sac, il a tiré une fiole de cristal ; une seule petite fiole. Tout ce qui restait des eaux enchantées du puit solaire ; ce qu’il avait pu préserver avant que ce dernier n’explose. Il est monté au sommet du mont Hyjal, s’est approché des berges du lac sacré des elfes… puis il y a versé le contenu maudit de la fiole. Salina fut la première à se réveiller. Elle sentait la terre gémir sous le poids de la corruption… et elle compris alors ce qui s’était produit. Les larmes aux yeux, elle vit Cénarius et Furion tenter en vain de purifier le lac, puis planter en son centre une graine, qui poussa pour former en peu de temps un arbre gigantesque, Nordrassil, gardien du nouveau puit solaire qui garantissait que jamais la légion ne pourrait le franchir. Impuissante, Salina assista au procès de son amour perdu, le traître Illidan, qui se voyait rejeté par son frère, la femme de ses rêves, son peuple, et dont la soif de magie était inassouvie. Plongé dans ses pensées tourmentées, il entendit à peine la sentence : il serait condamné à passer l’éternité au cœur de la montagne, sans jamais plus pouvoir admirer le ciel. Illidan fut emprisonné et placé sous la garde d’une jeune gardienne, Maïeve Shadowsong, dont l’âme était plus dure encore que l’adamentium qui composait ses armes. Pas un instant, il ne remarqua qu’une jeune elfe ne l’avait pas quitté des yeux depuis le début de son procès. Il se croyait seul ; pas un instant il ne se doutait que l’ame d’une adolescente au cœur brisé se tenait à ses côtés.
Pour soigner la terre, de nombreux druides s’endormirent cette année là ; devenant a travers le rêve d’émeraude les protecteurs de l’arbre monde. Furion, le premier, s’endormit, laissant Tyrande commencer sa longue attente ; une veille à la tête des sentinelles sans jamais voir l’élu de son cœur qui allait durer cent siècles. Et parmi les druides qui choisirent la voie du sommeil, la plus jeune était peut-être Salina. Si le vent avait depuis longtemps séché ses larmes, si elle était à force d’avoir pleuré devenue incapable de verser d’autres larmes, elle avait gardé de sa longue complainte un stigmate et son nom : Salina, la salée, celle dont les joues garderont à jamais le gout de sel des larmes versées. Et Salina s’endormit, autant pout guérir le monde que pour guérir son âme.

(troisième partie)

Dans son sommeil agité, Salina ne sentit pas le long fleuve du temps qui passe s’écouler. Elle sentit en revanche conflits, corruption et guerres blesser la terre comme s’il s’était agit de sa propre chair. Elle sentit les biens nés, encouragés par l’exemple malsain de la trahison d’Illidan se rebeller contre l’autorité de Cénarius et des druides. Elle sentit les égarés, emplis de rancœur imméritée et d’incompréhension quitter ce qui restait du royaume brisé des Elfes, et prendre la mer pour de lointaines terres. Dans ses rêves les plus noirs, elle ressentait l’intangible soif qui les animait, cette soif de magie et de revanche qui leur donnait des ailes pour les mener à leur salut, ou à leur perte. Elle vit ses frères perdus aborder une nouvelle terre aux harmonies étrangement familières, et son cœur en conçut de la joie, car la douceur de cette terre, Quel’Thalas, apaisait en partie leur ressentiment et leur offrait un peu du gout unique de leur terre perdue a jamais. Et son cœur se serra lorsque le fléau de la guerre reprit son vol lugubre, effleurant de ses sombres ailes les cœurs du peuple qui, par un caprice du destin, avait élu domicile dans ces mêmes terres qui étaient à présents revendiquées par ceux qui se donnaient à présent le nom de Hauts Elfes. Les trolls Amani, refusant la présence de ces intrus sur leur sol sacré, déclenchèrent les hostilités. Comment leur en vouloir de protéger leurs terres ancestrales ? Mais comment en vouloir aux Elfes déjà tant éprouvés de s’accrocher a leur nouveau foyer de tout leur cœur ? Et Salina comprit que, qu’ils soient Trolls ou Elfes, aucun peuple, par la faute de l’empreinte corruptrice de la légion qui balafrait ce monde a jamais, ne pourrait dorénavant vivre en paix. Une fois de plus, les tambours de guerre résonnaient. Et, tout au fond de son sommeil, sans rien verser, amis avec toute la souffrance de son âme, Salina, une fois de plus, pleurait.
Salina sentit son esprit endormi voguer le long du courant du temps. Chaque siècle lui semblait durer une seconde, et chaque seconde, un siècle ; indicible état que seuls ceux qui séjournèrent un temps en compagnie d’Alextraza dans le Rêve d’Emeraude peuvent comprendre, mais qu’aucun ne saurait véritablement décrire tant sont pauvres les esprits et les mots des mortels. Elle sentit comme la brulure d’une lame d’acier portée au rouge lui transpercer les côtes, sous le sein gauche, a l’emplacement du cœur. Les Hauts Elfes étaient parvenus a créer un nouveau puit solaire, et se servaient de sa magie pour lutter. Une aiguille de glace, plus froide que la froide mort elle-même, joignit ses efforts a la lame ardente. Les Trolls massacraient des enfants elfes, et les Elfes des enfants trolls, autant d’âmes innocentes condamnés par leurs semblables aveuglés par la haine et la douleur pour le seul pêché d’être né et d’avoir vécu différemment. Et Salina, endormie, souffrait. Et la guerre, sur Azeroth, se poursuivait.
Le temps passa ; les hommes arrivèrent. Salina sentit cette autre race mêler ses efforts aux elfes pour exterminer les Amanis. Nombre de cœurs purs, trahis par leurs idées et des mensonges par trop écoutés moururent ce jour là. Et Salina, endormie, ne trouvait pas la paix. La nouvelle race, pour prix de ses efforts, se vit enseigner l’art maudit des arcanes, celui là même que jadis les démons avaient appris aux elfes. Petit à petit, les deux races unies commencèrent à invoquer des petits démons pour les aider. A chaque invocation, la trame de ce monde s’effilochait un peu plus. Et à chaque invocation, Sargeras se rapprochait. Mais un groupe d’âmes nobles, se souvenant d’un passé pas tout a fait révolu ou mort et souffrance étaient le quotidien des vivants de ce monde, unirent leurs efforts pour traquer la corruption de ce monde. Un des leurs était choisi pour mener la croisade contre les émissaires de la Légion. C’est ainsi que les gardiens étaient nés. Et, quelque peu apaisé, l’esprit de Salina continua à dériver.
Puis son attention fut à nouveau attirée par une jeune gardienne aux idéaux d’acier trempé. La malheureuse fit tant d’efforts pour traquer le mal qu’elle fut attirée dans un piège par l’avatar de Sargeras. Elle le combattit, le tua, mais ce faisant servit les terribles desseins du titan noir qui se fondit en son âme. Quelques mois après naissait Medhiv, l’enfant aux deux âmes, l’une pure et innocente, l’autre portant tout le mal dont l’univers est capable. Et, dans son sommeil, Salina s’agitait, incapable de trouver la paix.

Stp salina continue ton histoire elle est trop bien!!
Sérieux tu veux pas etre ecrivain plus tard^^parce que t'ecrit des textes trop beau!!
ton admirateur^^
guizou66

moi j'aurai bien aimé savoir l'histoire de la guilde !!